Kuro Espresso Bar

septembre 04, 2017




Salut à toi, gentil aventurier d’internet !

Mais, que fait-elle ? Encore ?! Oui, mon petit Wookie, encore. Une nouvelle bonne adresse bordelaise dont je vous parle qui, finalement, n’est pas juste un « place to be ». C’est THE place. Le café de la découverte pour ma douce et moi-même, l’endroit où l’on se sent comme à la maison, ces quatre murs cosy entre lesquels l’ambiance n’a pas son pareil.
Il était donc évident que pour leur un an, nous dévouions un article au merveilleux monde de Kuro. En avant pour l’épopée fantastique à dos de grain de café, entre les contrées lointaines du Japon et du Canada, jusqu’aux ressources merveilleuses de notre belle France.




Aux origines de Kuro

Kuro, c’est un duo détonant et complice dont le mot d’ordre est la confiance. Dans le coin droit, Aurélie, autodidacte touche à tout qui fait ses armes dans la restauration, la boulangerie, les expresso bar et qui, je dois te l’avouer, a un don certain pour la cuisine dans sa grande globalité. Dans le coin gauche, Pascal, barbu à ses heures perdues, des débuts non concluants dans l’hôtellerie avant un exil dans les confins du Canada, à l’origine de Kuro et qui proposera l’idée à Aurélie pour le plus grand plaisir de nos papilles. Ensemble, ces catcheurs du goût sans chichi s’évertuent à offrir le meilleur à leurs clients qui sont leur plus grand combat (si besoin d’une métaphore pour une copie de philo, viens en dm *clin d’œil appuyé et absolument pas discret*).



Pour la petite histoire, lors des sept ans passés à Montréal, Pascal a débuté l’aventure sans trop le savoir en aidant un ami à monter sa propre entreprise. La passion du café a, elle aussi, frappé sans crier gare (big up à ceux qui ont le même humour de merde que moi et imagineront un grain de café hurler « gare !! ». Je suis en stand up tous les dimanches soir à Charles Perrens). Une formation de barista par coup du sort, parce qu’il le fallait, des débuts difficiles. Et puis, la curiosité, toujours, des découvertes et une meilleure compréhension pour cet enfant qui préfère faire par envie consentie et non pas obligation. Quand on vous dit qu’on les aime ! Finalement l’aventure de l’entreprise Montréalaise-oise-use tourne au vinaigre (non mais, ouais, je sais pas, c’est le quart d’heure expressions de merde) et Pascal doit continuer seul. Jusqu’à devoir rentrer en France.

On est en avril 2015. A Bordeaux, seul le Black List a cassé les codes et entamé l’aventure caféinophile des « coffee » que tout le monde adorera bien vite. Pascal se renseigne, cherche, monte des plans, des études, des dossiers gros comme… ouh les dégueulasses ! Il fait tout ce qui doit être fait pour parvenir à ses fins : l’ouverture de Kuro, niché au cœur de la ruelle de Mautrec, face au Grand Théâtre. Août 2016, le café coule enfin.

Info sympathique : Kuro signifie « noir» en japonais (« comme le café » dixit le grand patron), civilisation d’amour pour notre Pascal régional. Leur logo est, d’ailleurs, une tache laissée par une tasse de café. Non, ça n’est pas l’un des symboles dans Premier Contact de Denis Villeneuve. Mais on dirait. Mais ça l’est pas. Mais ce serait cool, god damnit !



Kékonmange, kékonboit, pourquoi ?

Avant toute chose, mon petit scoubidou, tu dois savoir que quand tu mets les pieds chez Kuro pour déjeuner, tu es certain de repartir avec la panse pleine et contentée et ce pour une simple et bonne raison : les valeurs de Pascal et Aurélie. Tout ce qu’ils font et proposent résonnent à des envies de simplicité, d’honnêteté, d’une cuisine sans faux-semblant et comme à la maison. Selon leurs dires, « ça n’est pas parfait mais bon ! ». On leur dira pas que si, c’est parfait. Faudrait pas qu’ils commencent à se la péter, non plus.

Les assiettes sont copieuses, goûteuses, à des prix plus que raisonnables. Elles vont à l’essentiel. J’adore. Je me noie dans leurs légumes rôtis et je me pavane dans leurs avocado toasts. Le mieux, là où s’éclaire le panneau immense du café #1 dans nos petits cœurs mous, est qu’ils savent leurs plats peu onéreux. Quiches et tartines sont les must d’hiver, salades « jar » et sandwichs en été, pâtisseries à l’année en portion unique dont l’incroyable Greenie au Matcha au printemps. Les quantités sont généreuses pour contenter et non pour le gain aux dépens de la satisfaction du client. Je les aime d’amour *soupir las et cœurs dans le reflet d’un regard horriblement vitreux*.
Pour boire, je mets un dix-huit étoiles (bien sûr que ça existe) au Mocaccino, la belle au Matcha Latte. Toutes les créations sont toujours réalisées avec délicatesse et attention. Big up à Aurélie qui devient une experte en Latte Art ! La carte des thés saura aussi contenter les amoureux et, pour les adeptes de boissons froides, la citronnade maison est… Mama

Mais, vas-tu me dire (je te connais petit troublion), où trouvent-ils tous leurs ingrédients ?! Quelle excellente question ! En exclusivité mondiale, je vous présente la liste des fournisseurs aussi fantastiques les uns que les autres de ces monsieur-dame de Kuro.
- Le fromage, le lait et le Serrano viennent de la Fromagerie chez Delphine, rue des remparts à Bordeaux.
- Le pain et les viennoiseries viennent de chez Antone, rue de Laseppe à Bordeaux.
- Le café vient de La Fabrique du Café, Place d’Aine à Limoges.
- Les sodas fruités viennent de la Manufacture, rue Roger Touton à Bordeaux.
- La Ginger Beer de Gingeur, à Biarritz.
- Les fruits et légumes viennent du tout-venant, selon la proposition et la saison.

Maintenant que tu sais tout ça, entre. Prend commande au comptoir, va t’asseoir, et profite d’une bonne boisson, d’une belle assiette, dans une ambiance simple et douce aux effluves presque discrètes de culture geek, rythmée par les goûts musicaux parfois barrés du propriétaire. De Brassens au japonais en passant par des youtubeurs québécois, chacun devrait y trouver sa petite part de kiff.



Dans le marc de café de Madame Irma

Après un an, qu’est-ce qu’on fait comme bilan ? En tant que clientes, l’évolution est notable et remarquable. Venir chez Kuro est toujours un bonheur et c’est loin, très loin d’être fini ! Pascal et Aurélie sont Kuro et font tout pour continuer, proposer plus. Un énorme cœur sur eux.
Leur futur, dans l’idéal, puiserait son inspiration dans certains cafés qui ont su proposer de nouvelles activités. Parmi elles, le brunch, des expositions provisoires, des livres mis à disposition. Ils veulent l’endroit devenir dédié à tout ce qu’ils aiment et veulent faire découvrir. On attend ça avec impatience !

Pour conclure, je souhaiterai le meilleur des anniversaires à Kuro. Une longue vie, pleine de bonheur et de café chaud. Continuez donc à nous faire kiffer, mes petits ouistitis.


Allez, salut !



5 Rue Mautrec
33000 Bordeaux
kuroespressobar@gmail.com
Ouvert du Lundi (après-midi) au Samedi














PS : Le bonheur est aussi à emporter chez Kuro ♥




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3 commentaires

  1. Article remarquablement bien écrit ! Un blog à suivre je vous le dis !

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  2. Nouvelle adresse, non. Ils sont ouvert depuis plus d'1 an ;)
    Super article et très jolies photos!

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    1. Oui, en effet c'est pour leur anniversaire que l'article a été posté ;) 1 an que l'on fréquente l'endroit.
      Merci pour ces compliments !

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