P O U T ♥ P O U T

mars 27, 2016





Bien le bonjour, gentil aventurier d’internet !

Aujourd’hui je vais te parler d’un animal étrange, à la réputation pas excessivement flatteuse, qui se classe malgré tout dans le top dix des animaux de compagnie préférés des français : le furet !
Tu me diras : mais pourquoi tu viens nous parler d’une bestiole bizarre et qui pue ? Et bien, justement, pour contrer les idées reçues sur ces boules de poils mignonnes qui ont, comme toutes les autres, besoin d’un foyer aimant et chaleureux. Et puis, qui sait, si ça se trouve toi aussi tu vas vouloir un adopter un, après. Merci qui ? Merci Maylis !







1. Mais qu’est-ce que c’est donc que cette bête-là ?


Oui, cher internaute, tu vas lire ce paragraphe et te cultiver un peu ! Non mais, oh !
Parce que beaucoup n’ont aucune idée de ce que sont réellement les furets, et que d’autres sont encore persuadés d’avoir à faire à des animaux sauvages qui laissent sur leur passage une odeur de pet moisi, il est de mon devoir de Jedi de rétablir la justice et l’ordre dans l’empire du règne animal. Et ouais maggle.

Le furet n’est pas un rongeur ! Non mon brave, tu as là un mustélidé ! C’est un mammifère carnivore, certes court sur pattes, mais qui est un putain de prédateur sans aucun rapport avec un cochon d’inde. Et ouais mon pote, le Mustela Putorius Furo (ouais, bon…) est un bad-ass qui est cousin avec les belettes, les loutres, les visons, les hermines, les fouines, et les putois, entre autres. Allez vous rhabiller, messieurs les lapins et autres hamsters !
Bon, après, je vais pas te décrire toutes les sous-familles et la classification parce que ben… On s’en fout, déjà, et puis que tu as compris l’essentiel. Et si t’as pas compris, et bien tu vas visiter Wikipedia, comme tout le monde, voilà ! J’te jure !

Le furet est un animal domestique, depuis plus longtemps que le chat ! Ah, ça t’en bouche un coin, hein ? Rien de sauvage chez eux (puis quand tu vois la nôtre, effrayée au moindre souffle de vent, tu comprends que l’âme d’Indiana Jones s’y est pas tellement réincarnée…). Pour faire court, on dira que le putois est un furet sauvage, et que le furet est un putois domestique. T’as compris ? T’as compris. Et attend avant de dire à ta meuf ou ton mec : « Ah, ben tu vois qu’ils puent, c’est des putois ! », parce que c’est plus compliqué que ça !

Ils ont été, et sont toujours, utilisés pour la chasse, aux lapins notamment. Leur corps fin, leur agilité et leur rapidité leur permet de se déplacer avec aisance dans les terriers et là, ils te le chopent, et bam ! Un coup de mâchoire, et adieu Pan-Pan ! Mouahahah !
Ouais, bon…

Les furets sont aussi utilisés pour leur fourrure, comme animaux de laboratoires, et pour des jeux complètement cons comme le Ferret Legging (tenir le plus longtemps avec deux furets dans son pantalon, bonjour les débiles) ou le Ferret Racing (course de vitesse). Alors, là, je vais arrêter de rire deux minutes. Autant la course ne me dérange pas particulièrement, autant le reste… Les furets sont des animaux, des êtres vivants, qui peuplent la Terre au même titre que la race humaine qui a tendance à penser qu’elle vit sur HumanLand. Alors si toi, qui lis, aimes porter de la vraie fourrure ou pense que les animaux servent à la prospérité de l’Homme, je te chie sans aucun regret dessus. Voilà, c’était l’instant WWF.

Je pense que tu en sais assez, maintenant on va discuter avantages et inconvénient d’avoir un gentil fufu dans sa vie.




2. Avantages


La vie en appart : l’un des avantages non négligeable à l’adoption d’un furet est que, comme les chats, il fait ses besoins dans une litière, et n’a donc pas besoin d’être sorti régulièrement ! Il s’adapte très bien à la vie en appartement et, personnellement, je trouve ça même mieux. Ils ont besoin d’être avec leurs maîtres, de jouer, d’avoir des câlins et de l’attention (ils sont MIGNONS, on vous dit !), et dans un appartement et bien… On est plus souvent les uns sur les autres !

Ils peuvent rester seuls sans problème la journée, voir même une nuit si vous partez exceptionnellement un weekend. Et ça, c’est super tip top méga cool. Quand vous êtes là, laissez-les sortir, jouer, se dégourdir les pattes, mais si vous devez partir alors vous pouvez les laisser dans leur cage (une GRANDE cage, genre suite royale; et king bed, pas une cage à hamster, ok ?!). Ils vont y dormir, principalement, parce que le furet dort. Beaucoup. Trop. C’est limite indécente. Et, en parlant de ça, certains dorment assez profondément pour que vous ayez l’impression qu’ils sont soit décédés prématurément, soit dans un genre de coma, mais ça n’est pas le cas ! On se calme, on respire, c’est normal, laissez-le dormir. T’aimes quand on te réveille, toi ? Non, bon ben alors !

Ce sont de véritables animaux de compagnie qui peuvent être éduqués : jeux, dodo mignon contre ton ventre rebondi, câlins, léchouilles, ils s’approchent finalement du comportement d’un chaton. Cool, non ? Et, en parlant de ça, moi qui suis allergique aux chats (une histoire de malédiction par des dieux Egyptiens dans une autre vie, un truc bien dégueulasse), et bien j’ai trouvé là une « « « alternative » » » pour avoir malgré tout à mes côtés un être adorable qui aurait convenablement tout l’amour qu’il mérite dans notre appartement. Voilà. Je suis amour et joie, namaste maggle.


CA NE PUE PAS. Mettons fin à ce mythe débile, les furets ne sentent pas moins bon qu’un chien (surtout quand il a plu hein, faites pas genre) ou que le bocal d’un poisson (oui parce qu’on a un, aussi, un combattant, il s’appelle Terry et… Ouais, ça va, ça va !). Leur caca ne sent pas la rose, c’est sûr, mais comme vous n’êtes pas de gros dégueulasses vous changerez leur litière. Ils ont une odeur un peu musquée, surtout les mâles, mais rien de fou. Ils peuvent être baignés, et il suffit que les serviettes ou autres tissus qui sont présents dans leur cage sentent bon la lessive (sans alcool, sans conneries qui attaquent la peau hein, entendons-nous bien) pour qu’ils en prennent l’odeur. Et si c’est ENCORE trop pour vous (mais là, bon, vous êtes un peu…), il existe des shampoings secs aux doux parfums de noix de coco ou de menthe, hmmm ! Ce qui sent très très –très- mauvais est ce qu’on appelle la « déglande ». Les furets ont des glandes, situés sur les côtés de l’anus (charmant), qui envoie une forte odeur bien violente en cas de forte peur ou douleur. Et là, comment vous dire… Vous aurez le réflexe de fuir et vous devrez aérer la pièce un moment. Mais bon, il n’y est pour rien, pauvre titounoudoudou ! Parfois, je me dis que l’humain devrais en être doté, lui aussi…

Sa longévité : le furet vit, en moyenne et en fonction de sa provenance et de son environnement, entre 5 et 14 ans. Vous aurez le temps de lier une véritable relation avec votre boule de poils. Alors, évidemment, deux trois conseils pour ne pas avoir un furet qui développera tout un tas de maladies : achetez-le chez un éleveur passionné, qui aime profondément ses propres furets, et qui saura vous dispenser de bons conseils ! On bannit les animaleries et leurs cages répugnantes et minuscules, leurs prix exorbitants et leurs façons de faire très moyennes : les furets y sont stérilisés bien avant l’âge et développent de nombreuses maladies mortelles, alors non ! Préférez aussi des furets « traditionnels » et bien plus résistants, albinos ou putoisés zibeline, qui ont précédés toutes les mutations actuelles pour obtenir différentes couleurs dans un but totalement commercial (champagne, noir, panda, chocolat, cannelle… Un jour ils vont nous croiser des furets pour obtenir une couleur rhum raisin coulis de framboise, tu vas voir). Si vous êtes une âme pure, pensez aussi aux refuges qui regorgent de furets abandonnés parce que leurs propriétaires se sont lassés, et qui ont besoin d’un foyer.




3. Les inconvénients et obligations


Comme tout animal, le furet a ses petits défauts, ses petites contraintes, et des particularités qui demandent à être prises en considération. Alors si toi, gentil internaute, tu envisages d’adopter un furet, tu vas lire attentivement cet article et attention, y’a interro à la fin !

Son cadre de vie : le furet a besoin d’un espace vital suffisant et de beaucoup de jeux. Laissez-le vaquer dans votre salon, par exemple, il saura s’occuper (le monde est un jeu, mon pote), et offrez-lui quelques jouets (balles, tuyaux, peluches, trucs en plastique qui font pouic-pouic ou avec des grelots, etc.). Veillez à avoir suffisamment d’espace pour sa cage : elle doit être grande, avec des espaces pour dormir (hamac, serviettes, tissus, coussin), pour manger (biberons, gamelles), et pour faire ses besoins (une grande litière dont on va parler juste après, un peu d’organisation bordel !). Pensez qu’il va y passer du temps, et qu’il a besoin de s’y sentir bien.

Nourriture et eau : avoir un animal nécessite un budget, et le furet n’échappe pas à la règle ! Sache, gentil internaute, que le furet a une digestion disons… Très rapide. Alors il mange, souvent dans la journée, et doit avoir constamment des croquettes à disposition. Des croquettes pour furet, ok ? Pas pour chaton, pour chiens, pour perroquet ou je ne sais quoi ! Elles lui permettront de se nettoyer les dents, et d’avoir de bons apports énergétiques. Mais ça n’est pas tout, et c’est là que ton porte-monnaie va commencer à faire la gueule. Le furet est un carnivore, un vrai bon viandar qui aime le poulet et le bœuf crus. Il a besoin de rations importantes, coupés en morceaux, et si vous avez de la place dans vos congélateurs il vous sera même possible de vous procurer des poussins entiers (ouais, bah on a jamais dit que les furets n’étaient pas des êtres bizarres !). Le mieux est de demander à l’éleveur chez qui vous l’achèterai où lui-même se fournit. Vous pourrez aussi faire des mélanges, vous-même, de poulet, bœuf, jaune d’œuf, par exemple ! Quoi qu’il en soit, un furet trop maigre n’est un furet en bonne santé, et vous le verrez immédiatement à son comportement. On évite, par contre, les légumes et fruits frais, et on proscrit totalement le chocolat (ou sinon je te tranche un doigt, voilà, après c’est toi qui vois). Il a aussi besoin d’eau, beauucoup d’eau, alors on n’hésite pas à leur en mettre à disposition.

Le caca du fufu : il digère vite, alors… Il fait ses besoins TOUTE LA SAINTE PUTAIN DE JOURNEE. Va falloir s’armer de gants et de patience et changer, inlassablement, sa litière. N’hésitez pas aussi à en mettre dans plusieurs coins de la pièce de vie, parce que quand ça lui prend bah… Hein, bon. Il aime les coins, il a besoin de reculer pour chier (non, je sais pas pourquoi, c’est bizarre mais marrant à regarder –instant cacatophile-), et quand tu auras du ramasser plusieurs fois les « oublis » de ton nouvel ami, tu comprendras qu’il faut sérieusement penser à trouver une solution. Pour la litière, on privilégie de grands bacs  qu’on met dans un coin, avec une litière végétale ou de simples papiers journaux. On évite les litières fines genre litières pour chat parce que… Bon, parce que ça risque de lui rentrer dans l’anus, voilà ! Et après, c’est la merde (badum tsss).

L’hygiène : comme dit plus haut (non, je ne sais plus où), le furet a besoin de bains, de temps en temps (pas toutes les semaines !). Il va alors falloir t’armer de patience, parce qu’ils en sont pas tous hyper fanas : met-le en confiance, parle-lui, met de l’eau tiède-chaude dans ton lavabo ou ta baignoire, et lave-le en lui faisant de tendres et doux massages. Bah sinon, il te chie dessus, alors c’est toi qui vois, hein ! Ensuite, sèche-le bien et laisse-le se frotter dans la serviette. Dans la trousse de toilette de ton gentil mustélidé, tu auras besoin de : un shampoing, une petite brosse et un peigne (pour vérifier qu’il n’a pas de puces), un coupe griffes (ABSOLUMENT NECESSAIRE, OK ? A faire régulièrement !), un produit nettoyant pour les oreilles (quand ça devient vraiment sale, sinon laisse la nature faire, mon frère), et des lingettes nettoyantes si ton ami a fait une balade dans la nature et qu’il a creusé comme un fada.

L’éducation : fais-toi respecter, ok ?! Sinon, c’est la foire à la connerie ! Pour commencer, quand tu adopteras ton furet, manipule le énormément (je viens de réaliser qu’un coup je tutoie, un coup je vouvoie, c’est du grand n’importe quoi) : porte le, fais lui des bisous, des câlins, garde le en contact avec ta peau dont l’odeur deviendra son repère. Et, surtout, sois ferme ! Pas de papattes au sol pendant un mois : il est éduqué d’abord sur une surface bien déterminée et limitée, un lit ou un canapé, par exemple. Il va vouloir mordre et… comment dire… ça fait terriiiiblement mal : alors là, on n’hésite pas, on le choppe par la peau du cou, on dit fermement « Non ! » et on pichenette gentiment le museau avant de le reposer, et ce à chaque fois. Ça ne sert strictement à rien d’avoir des gestes brusques ou excessivement violents, sinon bah… sinon c’est con, quoi, tu lui apprends à pas mordre en le frappant. Et puis, sache que le furet a la peau très dure, alors les fessées ne lui font strictement aucun effet. Le mieux est de toujours le soumettre et être ferme, pour simplement montrer qu’on refuse ce comportement, et renforcer au contraire des comportements positifs en lui offrant, en récompense, une friandise ou des caresses. Voilà, peace, namaste, ce soir c’est moi qui fais la vaisselle. 

Les conneries : à la pelle elles vont arriver, tu m’entends ? Il va grimper partout, défoncer tes plantes, et surtout, surtout, voler tout ce qu’il voit. « Fur », en latin, ça veut dire « voleur », le terme « fureter » vient d’eux, et même un comparateur d’assurance à leur nom, bordel, ça veut dire ce que ça veut dire ! Il va se trouver une cachette, pépère, et si tu laisses le moindre truc intéressant à porter, il va l’y mettre. Même méthode que pour l’éducation, on ne lui laisse que ce qui est à lui, et on ne l’autorise pas à tout casser. Parce que, l’un des problèmes, c’est qu’il adore faire tomber les objets et… Le principe de la fragilité ne lui est pas hyper connu, tout comme celui de la hauteur dont il n’a pas notion (attention, il risque de tomber, gare aux balcons et fenêtres !!). Et le furet a une douce façon de te montrer que tu le fais chier : il va feuler. C’est hyper vexant (si, si, tu verras), et surtout ça ne se fait pas, saleté va ! Héhé. Sinon, tu le constateras bien vite, le furet « pout-pout » il fait un joli bruit mignon, et tu détecteras celui qui veut dire « ouais, viens on joue, woaw trop fun ! » à celui qui dit « tu me gonfles, j’ai peur, je suis saoulé, je veux faire mon mariol et puis, tiens, je vais te poser un caca, juste là ». Finalement, les bêtises sont son principal défaut, mais bon, c’en est pas vraiment un.

La santé : le furet est fragile, très fragile. Renseignez-vous pour trouver un vétérinaire qualifié autour de chez vous, quitte à faire quelques kilomètres. Il saura vous donner tous les bons conseils, lui prodiguer de bons soins, et parer au moindre problème. Le furet doit être vacciné (les rappels sont tous les ans) et, surtout, ils doivent être stérilisés si vous décidez de ne pas les faire se reproduire ! C’est très important : à partir de janvier pour les mâles, et mars pour les femelles, rut et chaleurs entrent en jeu (une vraie partie de plaisir), et s’il n’y a pas reproduction, il y a risque d’hyperoestrogénisme pour ces dernières. On préférera la pose d’un implant, qui ne prend que quelques minutes et est sans danger, à l’acte chirurgical qui peut provoquer des maladies surrénales (principales petites merdes qui menacent le furet). Le furet peut, également, attraper les maladies dont vous souffrez (genre la grippe, et on ne veut pas que notre fufu soit malade parce qu’on s’est frotté à lui, hein ?!), alors soyez vigilants. Voyez également avec votre vétérinaire pour de bons vermifuges et des soins antiparasitaires


Les sorties : cage de transport (tapissée de tissus pour qu’il dorme, de son jouet préféré, et avec un biberon d’eau) et laisse avec un harnais, ok ? On ne laisse pas son furet vaquer dans la voiture en toute liberté, et pareil pour le jardin ou le balcon. De plus, en Europe le furet doit avoir un passeport européen, être vacciné, et porter une puce d’identification pour pouvoir voyager.







Voilà ! Ma foi, c’est plutôt pas mal, hein ! Si vous avez des questions n’hésitez pas, commentez, demandez, lâchez-vous.

Pour agrémenter l’article, de jolies photos de notre monstre, Felicity (cœur sur toi mon pitbull), et vous trouverez, au court de votre lecture, les différents liens dont vous aurez besoin.

Sur ce, la bonne soirée, bisou sur ta fesse droite.

Allez, salut !











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2 commentaires

  1. Oh c'est adorable comme nom Felicity (je pense surtout à Arrow là haha), j'avoue que quand je serais en appart sa me tenterais bien d'avoir un fufu, je trouve ça vraiment mignon et puis sa change d'un chat, merci pour toutes ces infos !

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    1. Merci beaucoup pour ton commentaire ma belle !! Et tu penses bien, en effet. La jolie geek blonde est à l'origine du nom de la bête ;) Je suis ravie d'avoir pu t'apporter des infos et si tu as besoin d'autres éléments n'hésite pas (je suis apte à te donner un tas de noms aussi cons que geniaux). Je te fais un bisou sur ta pomette droite. Maylis.

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