Mes lectures incontournables
février 24, 2017
Salut à toi, gentil aventurier d’internet !
Dans la continuité de mon article sur mes rêves d’une vie d’écrivain et les galères qu’ils peuvent engendrer, je viens aujourd’hui partager avec vous les œuvres et auteurs qui ont influencé tout ce joli merdier. Découverte pour certains, redécouverte pour d’autres ou, qu’en sais-je, révélations pour quelques âmes perdues parmi vous, je vous laisse à la liste de ceux qui ont su faire palpiter mon petit cœur d’adulescente (si, ça existe, vas-y google je t’attends).
1. L'univers hors norme d'Armistead Maupin
dans « Les chroniques de San Francisco »

Il sait coucher la vie sur papier, les travers d’une époque de libération qui demande une foule de sacrifices et que ses protagonistes transpirent. Si tu ne lis pas Armistead Maupin au moins une fois dans ta vie, tu passes à côté du bonheur.
Ce qu’il m’a apporté : un roman ne se lit pas. Il s’imagine, il se voit, se sent, s’entend. Un roman se ressent. Les dialogues lui donnent vie s’ils sont dispensés à raison.
Site officiel : armisteadmaupin.com
Shop it : here
2. L’hallucinant « Les âmes brulées » d’Andrew Davidson

C’est une pépite parmi les pépites.
Ce qu’il m’a apporté : j’ai été brûlée, j’ai aimé, j’ai vécu sept-cent ans plus tôt, j’ai poursuivi des mystères de religions, j’ai subi des hallucinations. J’ai grimacé, couiné, souri, ri, souffert, j’ai même manqué de vomir. La force d’un roman réside dans la capacité de l’auteur à décrire l’indescriptible, à faire ressentir le jamais éprouvé.
Shop it : here
3. La vie d’Antoine de Saint-Exupéry, aka Dieu,
dans « Le Petit Prince »

Je suis presque gênée. Le Petit Prince est toute ma vie. Je ne saurais pas vraiment partager avec vous ce qu’il m’a offert parce que ça relève presque de l’intime. Monsieur de Saint-Exupéry m’a eu à la dédicace du livre. Il a imaginé ce que j’aurais fantasmé pouvoir écrire un jour.
Ce qu’il m’a apporté : une vocation. Une enfant jamais oubliée. La magie des mots et de leur maniement pour créer les plus beaux des univers.
Site officiel : antoinedesaintexupery.com
Shop it : here
4. Le génie des trames réalistes de Dan Brown,
notamment dans « Da Vinci Code »

Je le déteste.
Ce qu’il m’a apporté : avant de prétendre composer des romans policiers, thrillers ou fictions quelconques, il vaut mieux mon petit père que tu t’atèles à un bon paquet d’heures de recherches. Quand bien même tu voudrais tout inventer, le lecteur n’est pas dupe et tu te dois de lui faire croire à ce qu’il lit. Google et les librairies du coin vont devenir tes meilleurs amis.
Site officiel : danbrown.com
Shop it : here
5. L’âme torturée de Victor Hugo dans « Les Contemplations »

Sur ces paroles pleines de joie (je vois d’ici ton air effaré et j’entends ton petit « elle est complètement malade », espèce de rustre), il ne faut pas nier que papi Hugo à la plume greffée au cœur et qu’il la manie avec tant de délicatesse et d’expertise que t’en restes sur le cul ! Chaque syllabe est une respiration, un souffle, chaque virgule un coup en pleine âme et chaque point une pause bienvenue. Le recueil de ses « Contemplations », série de poèmes fascinants, aura eu sa part d’influence dans mes écrits.
Ce qu’il m’a apporté : ne jamais restreindre ce que le cœur veut exprimer ! Il faut manier les mots pour ne pas le laisser éclater sauvagement mais toute émotion est bonne à laisser transparaître. Sauf l’envie de tuer son chat.
En bonus, quelques mots parmi mes préférés :
A haute voix : « Bonjour Monsieur », et bas : « Je t’aime ! »
Si tu m’as caressé de ton regard suprême,
Je vis ! Je suis léger, je suis fier, je suis grand ;
Ta prunelle m’éclaire en me transfigurant ;
J’ai le reflet charmant des yeux dont tu m’accueilles ;
Comme on sent dans un bois des ailes sous les feuilles,
On sent de la gaîté sous chacun de mes mots ;
Je cours, je vais, je ris ; plus d’ennuis, plus de maux ;
Et je chante, et voilà sur mon front la jeunesse ! »
Shop it : here
6. L’humour d’Hernan Casciari
dans « Un peu de respect, j’suis ta mère ! »
dans « Un peu de respect, j’suis ta mère ! »

Si tu as envie d’un peu de débilité sympathique et de te bidonner jusqu’aux larmes, entre donc dans la vie de tata Mirta.
Ce qu’il m’a apporté : on peut être l’un des meilleurs écrivains au monde et avoir un humour presque limite. Bien distillé, c’est l’arme ultime à tout bon roman.
Site officiel : editorialorsai.com
Shop it : here
7. Le style d’Anna Gavalda, toutes œuvres confondues.

Certains l’adorent, d’autres la détestent. Moi je l’aime profondément. Cette femme est l’écrivain dans sa plus pure essence. Aucun filtre, pas d’hésitation, pas de retenue. Elle fait naître les phrases comme elles veulent être écrites et ne s’impose aucune règle. Ses histoires sont un subtil mélange de mélodrame, de comédie et de romantisme qui transpire une multitude d’émotions et de sentiments incessants. Elle ne décrit rien, elle offre des sensations.
Ce qu’elle m’a apporté : l’envie furieuse d’écrire. Se plonger dans une transcendance et trier après, pas l’inverse.
Shop it : here
Va donc lire, maintenant.
Allez, salut !
0 commentaires